Molotov



Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov (Вячеслав Михайлович Молотов) (1890 - 1986), le bras droit de Staline









Viatcheslav Molotov est né à Koukarka (qui est depuis Sovetsk) en Russie, sous le nom de Viatcheslav Mikhaïlovitch Skriabine (Вячеслав Михайлович Скрябин). Après avoir étudié au lycée de Kazan, il s'inscrivit au Parti ouvrier social démocrate de Russie en 1906 sous le pseudonyme de Molotov (de молот, «marteau»), abandonnant ainsi son véritable patronyme Skriabine. Il est l'un des fondateurs de la Pravda en 1912. Il était, avec Alexandre Chliapnikov, le plus ancien bolchevik à Pétrograd à l'époque de la Révolution de Février, alors que des personnages comme Lénine étaient encore en exil. Après avoir soutenu une ligne d'appui au gouvernement provisoire, il finit par se rallier à l'orientation de Lénine. Son ascension au sein du parti s'explique par sa fidélité totale à Joseph Staline à partir de 1922. Du 19 décembre 1930 au 6 mai 1941, il fut Président du Conseil des commissaires du peuple (Sovnarkom), qui était la Présidence du gouvernement de l'Union soviétique. Pendant que Joseph Staline partait en vacances à Sotchi, Molotov, qui était le numéro 2 du régime, restait à Moscou et dirigeait provisoirement l'Union soviétique. Il fut également secrétaire du Comité central jusqu'en 1935. À la fin des années 1930, il fit partie avec Lazare Kaganovitch, Nikolaï Iejov et Kliment Vorochilov du groupe restreint de cinq membres qui prenait toutes les décisions importantes en compagnie de Staline. Bourreau de travail infatigable, il fut un des chefs de la dékoulakisation dans les campagnes (1930-1933). Pendant les Grandes Purges de 1937-1938, ainsi que le prouvent les registres d'entrée du Kremlin aujourd'hui disponibles, Molotov fut le dirigeant soviétique le plus souvent reçu dans le bureau de Staline, avant même le chef suprême de la police Nikolaï Iejov. Il ne se cacha jamais d'avoir soutenu fermement la politique de la Grande Terreur. Dans des entretiens dans les années 1970 avec le journaliste Félix Tchouïev, Molotov fut sans ambiguïté: Staline était le principal responsable de la Terreur, «et nous qui l’encouragions, qui étions actifs, j’ai toujours été actif, toujours favorable à ce que des mesures soient prises». Il fut cependant lui-même parfois menacé par le maelstrom répressif. Sa femme Polina, membre du Comité central et ministre, fut vivement mise en cause en 1939 pour de prétendues malversations, et exclue du Comité central en 1940, parce que ses origines juives la rendaient gênante au moment du Pacte germano-soviétique. En 1949, Polina fut arrêtée et envoyée au Goulag, d'où elle ne sortit qu'à la mort de Staline. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Molotov devient ministre des Affaires étrangères, tout en gardant son poste de chef du gouvernement de l'Union soviétique. Lors de la défaite des Alliés lors de la bataille de France en 1940, Molotov adressa les «chaleureuses félicitations du gouvernement soviétique» à l'ambassadeur allemand à Moscou pour «le splendide succès des forces armées allemandes». Lors de sa rencontre avec Adolf Hitler, le 12 novembre 1940 avant le déclenchement de la guerre entre l'Union soviétique et l'Allemagne en juin 1941, Molotov ennuyait en permanence son interlocuteur avec son insistance à garder, ou même améliorer, les intérêts de son pays en Europe de l'Est sans être distrait par des promesses sur des terres lointaines comme l'Inde. Il servit comme ministre des Affaires étrangères jusqu'en 1949 et fut alors remplacé par Andreï Vychinski avant de redevenir ministre des Affaires étrangères en 1953 puis d'être à nouveau remplacé à ce poste cette fois-ci par Dmitri Shepilov en 1956. Après la mort de Staline en 1953, il s'opposa à la déstalinisation menée par Nikita Khrouchtchev et tenta avec d'autres partisans de la tendance stalinienne, comme Lazare Kaganovitch, un coup dans le Parti communiste pour évincer Khrouchtchev. Quand cela échoua, il laissa Khrouchtchev le nommer à des postes de plus en plus insignifiants, comme par exemple ambassadeur en Mongolie de 1957 à 1960, puis délégué soviétique permanent auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne de 1960 à 1961. En 1964 il fut exclu du parti, qu'il put réintégrer en 1984, mais ce n'était qu'un geste symbolique. Il mourut le 8 novembre 1986 et fut enterré au cimetière de Novodevitchi à Moscou.




























Polina Jemtchoujina, l'épouse juive de Molotov, fut envoyée au Goulag en tant qu'"espionne sioniste" après qu'elle eut prononcé quelques mots en hébreu à une réception en l'honneur de l'ambassadeur d'Israël en Union soviétique, Golda Meir. Elle fut relâchée après la mort de Staline.






























































Traité sur l'amitié, l'entraide et la collaboration après guerre entre l'Union soviétique et la Yougoslavie, signé à Moscou le 11 avril 1945

L'artisan du pacte germano-soviétique




























Avec De Gaulle














Avec Enver Hoxha
























Synopsis:
When the British journalist Rachel Polonsky moves to Moscow, she discovers an apartment on Romanov Street that was once home to the Soviet elite. One of the most infamous neighbors was the ruthless apparatchik, Stalin’s henchman, Vyacheslav Molotov, who was a participant in the collectivizations and the Great Purge—and also an ardent bibliophile. In what was formerly his apartment, Polonsky uncovers an extensive library and an old magic lantern—two things that lead her on an extraordinary journey throughout Russia and ultimately renew her vision of the country and its people.
In Molotov’s Magic Lantern, Polonsky visits the haunted cities and vivid landscapes of the books from Molotov’s library: works by Chekhov, Dostoevsky, Pushkin, Akhmatova, and others, some of whom were sent to the Gulag by the very man who collected their books. With exceptional insight and beautiful prose, Polonsky writes about the longings and aspirations of these Russian writers and others in the course of her travels from the Arctic to Siberia and from the forests around Moscow to the vast steppes. A singular homage to Russian history and culture, Molotov’s Magic Lantern evokes the spirit of the great artists and the haunted past of a country ravaged by war, famine, and totalitarianism.


Chanson finlandaise de 1942

Un héritage détonant !

Le célèbre cocktail Molotov, ou bombe à essence, lui doit son nom. Il lui fut donné par les soldats de l'armée finlandaise pendant l'invasion de leur pays par les Soviétiques en 1939, par dérision.







Un journal birman "révolutionnaire"

Même en feu d'artifice ou en jouet !

Un symbole exploité tous azimuts





Cocktail Molotov (1980)




Le molotof, un dessert portugais
L’histoire dit qu’il tient son nom du « cocktail Molotov », la bombe incendiaire, car tous ceux qui ont préparé ce célèbre dessert se seraient vus aspergés par les blancs d’œufs durant sa préparation.
Mais il est aussi dit que le véritable nom d’origine du pudding Molotof serait en fait « Malakoff » et serait lié à la guerre de Crimée (1853-1856), Malakoff étant le nom d’une forteresse qui protégeait la ville de Sébastopol. Cette recette portugaise de pudding est un dessert des temps de guerre en Europe. À cette époque, l’art culinaire portugais avait développé de nombreuses recettes à base de jaunes d’œufs et il fallait ainsi trouver un usage aux blancs qui restaient.
Présent à travers tout le Portugal, il est servi de différentes manières : certains l’accompagnent de caramel ; d’autres d’une sauce faite à base de jaunes d’œufs très sucrée, en portugais « molho d’ovos » (d'où peut-être son nom ?).

Une nouvelle application qui entend "dynamiter" la télévision !

La ville de Molotov, aujourd'hui Perm



Elle était célèbre pour ses électrophones

Le vaisseau Le Viatcheslav Molotov