Précolombiens


La fascination des Russes pour les peuples précolombiens: Mayas, Aztèques, Incas

Un curieux jeu de cartes soviétique à thématique maya














D'étonnantes statues maya abandonnées dans une cour d'immeuble de Saint-Pétersbourg, résidus d'une expédition organisée au XIXe siècle par l'académie de Saint-Pétersbourg dans le Yucatan et dans les ruines de Chichen Itza. Apparemment, ces statues n'avaient pas trouvé de place dans les musées et depuis lors, les années passant, ainsi que la révolution de 1917, elles n'ont pas bougé!








Don de la délégation mexicaine au XXe congrès du PCUS, en 1956

Ouvrages soviétiques sur les hiéroglyphes mayas



Un article de la revue pour la jeunesse Техника - молодёжи







L'art de la grande artiste et militante communiste mexicaine Frida Kahlo (amie de Trotski, qu'elle hébergea) fut inspiré par l'art aztèque

Un grand roman de science-fiction


Un ouvrage de 1991 sur les Incas


Un autre article de la revue Техника - молодёжи


Chanteuse aux 5 octaves, la légendaire princesse inca Yma Sumac connut la gloire en URSS!
En 1960, au cours d’une tournée de six mois, elle donne des concerts dans 40 villes de l’URSS.
Dans le film soviétique de science-fiction La planète des tempêtes (Планета бурь) (réalisé par P. Klouchantsev, en 1962), sa voix est utilisée pour imiter le son d’un synthétiseur, qui n’existait pas à l’époque.












Trois extraits de son grand concert russe de 1961, avec les titres Tumpa, Amor Indio et Chuncho




Cartes postales soviétiques




Une autre grande colorature péruvienne, amie d'Yma Sumac, qui eut son heure de gloire en URSS, Wara Wara


Louis Baudin (1887-1964) était un économiste, auteur notamment de L'Utopie soviétique (1937), qui publia plusieurs ouvrages sur les Incas et leur socialisme:
L'Empire socialiste des Inka (1928, traduit en espagnol et en anglais),
Essais sur le socialisme. I. Les Incas du Pérou (1942),
La Vie quotidienne au temps des derniers Incas (1955, réédité).
D’autres auteurs (européens) avaient déjà utilisé cette référence au communisme pour décrire le fonctionnement de l’empire inca. C’est le cas, par exemple de Georges Rouma dans La civilisation des Incas et leur communisme authentique. Notes et commentaires (1924). Enfin, autre figure révolutionnaire de premier plan, Rosa Luxembourg évoque le communisme agrarien des Incas dans son Introduction à l’économie politique (1907).





José Carlos Mariátegui (1894 – 1930) était un écrivain, un philosophe, un journaliste et un activiste politique péruvien du début du xxe siècle (il fonda le premier parti communiste péruvien), dont la pensée a marqué durablement les générations postérieures dans tout le continent sud-américain. Son œuvre la plus connue, Sept essais d’interprétation de la réalité péruvienne, rédigée en 1928, demeure un livre phare en Amérique du Sud. Il travailla toute sa vie en faveur du développement d’un socialisme péruvien, inspiré du communisme inca.




Le Parti communiste péruvien fondé par Mariátegui


Se réclamant à la fois du légendaire héros inca Tupac Amaru et du marxisme-léninisme, le mouvement révolutionnaire péruvien des Tupamaros, ou MRTA (Movimiento Revolucionario Túpac Amaru).


Ennemi et concurrent des précédents, le parti du Sentier Lumineux, ou Parti communiste du Pérou, d'inspiration maoïste, tire son nom de son journal, El Sendero Luminoso, qui reprenait à sa Une une citation de José Carlos Mariátegui, le fondateur du premier Parti communiste péruvien:
«Le marxisme-léninisme ouvrira le sentier lumineux jusqu'à la révolution.» (en espagnol: El Marxismo-Leninismo abrirá el sendero luminoso hacia la revolución.).
Cette organisation (née à la fin des années 1960 et dirigée par Abimael Guzmán alias le Président Gonzalo) est une scission du Parti communiste péruvien - Drapeau Rouge, lui-même scission pro-chinoise du Parti communiste péruvien, fondée en 1964 suite à la rupture sino-soviétique. Le Sentier Lumineux est donc issu, après deux scissions successives, du Parti communiste péruvien fondé en 1930 à partir du Parti socialiste péruvien de José Carlos Mariátegui de 1928.












Le président aymara de la nouvelle Bolivie socialiste Evo Morales