Égypte (ancienne)




La fascination russe pour l'Égypte ancienne













L'égyptologie russe, très renommée



Les trésors égyptologiques des musées russes























Dans la littérature











Un étonnant recueil de poésie de l'Égypte ancienne paru à Moscou en 1965, avec des traductions de l'égyptien pharaonique par Anna Akhmatova et Véra Potapova


À l'opéra, avec le célèbre ballet de Marius Petipa, La fille du pharaon (d'après Le roman de la momie de Théophile Gautier) (créé le 18 janvier 1862 au théâtre Bolchoï de Saint-Pétersbourg)


La danseuse américaine Winniefred Foote, qui se faisait appeler Desiree Lubowska et s'était inventé un passé russe, ici en costume de Cléopâtre (1915)

Lioubov Tchernicheva dans le rôle de Cléopâtre (ballet de Balanchine, Angleterre, 1920)



Thaïs (1918) (d'après Anatole France)

Das Weib des Pharao (1922)

Cleopatra (1963)

Faraon (un célèbre péplum polonais) (1966)


Dans la Bible: ici, celle en russe de Francisko Skorina (Prague, 1519), Exode, la fille du pharaon


L'égyptomanie en Russie
D'abord associée aux découvertes de Champollion, elle a produit les monuments suivants:

Le pont égyptien (en russe: Египетский мост) à Saint-Pétersbourg, qui prolonge l'avenue Lermontov en enjambant la Fontanka.
Le pont suspendu à une travée qu'il remplace aujourd'hui fut un exemple très intéressant de la vague d'égyptomanie qui sévit au début du XIXe siècle. Ce pont antérieur afut construit en 1825-1826 par von Traitteur et Christianowicz, deux ingénieurs civils. Ses culées en granite étaient surmontées de moulage en fer de sphinx et de lanternes hexagonales. Une des caractéristiques particulières de ce pont étaient les arches en fer moulé en forme de colonnes imitant le style égyptien avec des ornements et des hiéroglyphes, offrant un travail détaillé de ferronnerie doré à la feuille d'or. Le pont d'origine, prévu pour les piétons et les véhicules tirés par des chevaux, exista jusqu'au début du XXe siècle, avant de s'effondrer le 20 janvier 1905 quand une escadrille de cavalerie le traversa. Il a été décidé de construire au même endroit le pont actuel, reprenant les sphinx ainsi que d'autres détails du pont d'origine, ce qui en fait une simple évocation, assez superficielle, de la splendeur de jadis. Ce pont-ci fut achevé en 1955.
Le quai dessiné par Constantin Thon devant le bâtiment de l'Académie impériale des beaux-arts (1832-1834).
Les portes égyptiennes.
Le musée régional à Krasnoïarsk.

Le musée régional à Krasnoïarsk


Le pont égyptien et le quai égyptien, avec deux sphinx d'Amenhotep III ramenés d'Égypte en 1832, emblèmes de Leningrad / Saint-Pétersbourg




































Présence égyptienne dans les rues de Moscou
21, bd Gogolevski (1902)

Bolchaïa Dmitrovka

hôtel Savoy (1910-12)

Nicolas II en Égypte





Khrouchtchev en Égypte (1964)



Des projets inachevés de monuments à Lénine, dans le style pharaonique


Le mausolée de Lénine (à Moscou), dessiné par Alexeï Chtchoussev, et qui intègre de nombreux éléments empruntant à la pyramide de Djéser.

Le mausolée accueillit aussi Staline, qui fut, comme Lénine, embaumé avant d'être retiré du mausolée puis enterré.


Staline fut d'ailleurs surnommé «le pharaon rouge» !


Un roman crypté, où l'Égypte renvoie à la Russie de Staline, d'où son interdiction à sa sortie, en 1945






Une caricature des Koukryniksy

Un ancien jeu de patience russe (fin XIXe s.)